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Ancien site industriel historique
La Fabrique est un ancien site industriel historique, vestige de l'époque florissante de l'industrie textile lainière dans la commune de Beauvois-en-Cambrésis.
En 2001, le Syndicat Intercommunal d’Aménagement Touristique du Val du Riot acquière les lieux.
Aujourd'hui, une nouvelle perspective se crée alors sur l'atelier à 3 niveaux, rénové en totalité, pour offrir un équipement de qualité au territoire.
* Capacité jusqu'à 300 personnes
* Capacité d'hébergements de 58 couchages
* Deux salles de 185m² au rez-de-chaussée et de 260 m² au second
* Un premier étage dédié à l'hébergement + sanitaires
* Cuisine et bar au rez-de-chaussée/kitchenette et bar au second
* Ascenseur et monte-plat
* Espace privatif de 2000 m² complètement clos et sécurisé avec terrasse et espaces verts
* Tables, chaises, paravents et estrade
* Location de vaisselle possible
* Parking privatif
* Accès PMR
Formules de Location de La Fabrique
La réservation est d’ores et déjà possible pour le second semestre 2021
Selon le type d'événement organisé, ou le nombre de personnes présentes, nous vous proposons diverses formules de location.
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Historique des lieux
Collection Louis MOREAU
La Fabrique à l’âge d’or de l’industrie textile lainière
C’est Frédéric VOGEL, fabricant et négociant en tissus d’origine Prusse, qui est à l’origine du développement de l’activité économique du site. Il acquiert les lieux, alors composés d’une maison de maître appelé « le Château », d’une maison de concierge, d’un parc et de ses dépendances en 1852. Il a alors pour dessein de réunir en un seul et même lieu toutes les différentes étapes de l’industrie mécanique de la laine. Ainsi cette importante manufacture reçoit la laine telle que recueillie sur le mouton pour la rendre à l’état de tissu écru prêt à être utilisé. Ne restent que les étapes de l’apprêt et de la teinture. Elle comprend donc des ateliers de peignage, filature et tissage.
Frédéric VOGEL (naturalisé français en 1866) et son directeur Désiré PASSET-RIGAULT n’auront de cesse de développer l’activité du site. Pour ce faire, ils font agrandir le bâtiment central de deux ailes successives (aile gauche en 1857 puis aile droite en 1867) mais feront aussi construire de nouveaux ateliers au sein de la commune. L’activité des habitants repose essentiellement sur l’établissement. Ainsi en 1870 c’est 1200 métiers à tisser mécaniques et 4000 broches de filature qui sont en activité avec 2500 ouvriers employés. Veillant à ses ouvriers d’une manière patriarcale, F. VOGEL instaure les soins gratuits et crée une caisse de secours pour les ouvriers malades. Il contribue également à l’agrandissement de l’école et à la reconstruction de l’église. Léopold Théophile MICHAU, directeur de la succursale de Londres prendra sa suite aux rênes de l’établissement en 1885. Député et maire de Beauvois-en-Cambrésis pendant 14 ans, il fait construire en 1890 pour ses ouvriers un établissement avec bains de vapeur et douches mais aussi des lits pour accueillir les malades. Il fera également bâtir une boucherie et une boulangerie où les ouvriers pourront trouver des produits à prix modiques. En 1912, les établissements MICHAU & Cie comptent 2020 métiers de tissage mécanique et 21 600 broches de filature et de retordage pour 2300 ouvriers. Le siège situé à Paris dispose de trois succursales à Roubaix, Londres et New York.
En 1922, les établissements MICHAU s’associent aux établissements SEYDOUX de Le Cateau-Cambrésis, qui occupent alors une place prépondérante dans l’industrie lainière et la vie de cette commune.
Après la seconde guerre mondiale, la fabrication de produits importés de moindre qualité bon marché, la mécanisation, l’automatisation et l’apparition des fibres synthétiques ont peu à peu raison de cette industrie autrefois florissante. Elle cesse son activité en 1964 et les bâtiments sont mis en vente. Reprise en 1967 par la société RICHTER-BRICOUT, spécialisée dans la fabrication et la confection de voilages, l’activité commerciale des bâtiments cessera définitivement en 1994 suite à la crise du textile et aux aléas rencontrés par l’entreprise.
Le « Château » de Beauvois
Cette maison de maître vaste de 900 m², haute de quatre étages, aux cheminées de marbre, aux boiseries de qualité et riche d’un sous-sol à deux niveaux tout en voûtes de briques, est construite en 1767 à l’initiative de Félix Ignace Guillaume TAFFIN, seigneur de Troisvilles, pour son ami et receveur Charles Antoine VASSEUR.
Cette maison sera occupée par les descendants successifs de celui-ci et vendue à la mort du dernier d’entre eux en 1810. C’est alors Bernard LUPIN, riche fabricant de gaze à Paris, qui en prendra possession.
En 1843, Louis Nicolas LUPIN, riche propriétaire de Troisvilles rachète le « Château » à ses héritiers avant de le louer à une commission de tissus. En 1852, Frédéric VOGEL, fabricant de tissus, en fait l’acquisition pour y développer son activité. C’est ainsi que nait « La Fabrique » et ses nouveaux bâtiments, florissante industrie textile lainière qui tiendra une place économique d’envergure au sein de la commune. La maison tient alors lieu de bureaux et abrite les chambres des dirigeants successifs de la société lorsqu’ils sont de passage (le siège est basé à Paris).
Tour à tour, se succèdent dans les lieux la société MICHAU & cie, les établissements SEYDOUX & MICHAU et enfin la société RICHTER-BRICOUT. En 1994, à la suite de la cessation de l’activité économique du site, le bâtiment et ses dépendances est racheté par l’office HLM de Caudry pour un projet de logements qui ne verra pas le jour.
En 2001, c’est le Syndicat Intercommunal d’Aménagement Touristique du Val du Riot qui acquière les lieux.
Victime de l’usure du temps et ne pouvant répondre aux normes actuelles d’aménagement des établissements recevant du public, cet édifice magistral vieux de 252 ans est finalement démoli. Restent aujourd’hui, marqués au sol par des pierres, le tracé des murs, au centre de la cour de la Fabrique, marque de l’attachement que lui était porté, notamment par les habitants de la commune.
Une nouvelle perspective se crée alors sur l’atelier à 3 niveaux rénové en totalité pour offrir un équipement de qualité du territoire.